Connaître son traitement immunosuppresseur : le Sirolimus et l'Everolimus

Après une transplantation, l’organisme du patient développe une réaction immunitaire contre le greffon. Le nouveau rein est perçu comme un intrus dangereux pour l’organisme. Les immunosuppresseurs sont indispensables.

Parmi les inhibiteurs de mTor, il y a le Sirolimus (Rapamycine®, Rapamune®) et l'Évérolimus (Certican®)

Ce sont des immunosuppresseurs empêchant l’activation des cellules immunitaires. Ils présentent l’avantage de ne pas être dangereux pour les reins. 

Ces molécules présentent des propriétés anti-cancéreuses. Pour cette raison, elles sont de plus en plus souvent utilisées chez les personnes greffées qui développent des cancers de la peau. 

Leurs effets indésirables dépendent en général de la dose utilisée. Ces médicaments peuvent notamment entraîner une augmentation du taux de cholestérol. Le Sirolimus et l'Évérolimus peuvent aussi causer des problèmes dermatologiques comme de l’acné ou des aphtes.

L'Évérolimus a été introduit plus récemment sur le marché.  C’est le seul à être prescrit pour les patients greffés du cœur ou du foie en France. Il se prend en deux prises séparées de 12 heures d’intervalle, pendant ou en dehors du repas, mais toujours de la même façon.

Le Sirolimus se prend également 2 fois par jour, matin et soir. 

Le dosage de ces deux médicaments se fait juste avant la prise du matin.

Rappelez-vous de l’essentiel : vous devez respecter les doses prescrites et le prendre toujours à la même heure.